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Série A : le vrai début des ennuis…ou de la structuration ?

Lever une Série A, c’est franchir un cap.

Mais contrairement à l’imaginaire collectif, ce n’est pas une ligne d’arrivée.
C’est souvent là que les vraies difficultés commencent — ou du moins, se transforment.

À ce stade, une startup n’est plus un simple projet porté par une équipe soudée autour du produit.
Elle devient une entreprise en quête de structuration, de processus, et surtout… de relais de croissance durables.
Chez The Moon Venture, nous accompagnons régulièrement des startups à ce carrefour critique.

Et on le constate systématiquement : le passage à l’échelle n’est pas qu’une question de traction commerciale ou de technologie.
C’est avant tout une affaire d’organisation et de leadership.
Solitude du dirigeant, décisions douloureuses (comme la séparation d’un associé ou de membres de l’équipe), reporting financier trop artisanal, ou absence de culture managériale…
Ces « irritants » deviennent des goulets d’étranglement si rien n’est anticipé.
Prenons un cas concret : une startup en phase de commercialisation, avec un chiffre d’affaires qui ne dépasse pas encore les 500 k€.
Dès 2020, nous l’aidons à structurer un premier comité stratégique.
Puis à négocier l’entrée d’un investisseur industriel.
Résultat : un doublement du chiffre d’affaires.
Mais c’est en 2021 que le vrai tournant opère, grâce à l’intervention d’un DAF à temps partagé. Le pilotage devient plus fin, la stratégie plus lisible.
En 2022, un autre défi surgit : une réorganisation managériale majeure, avec la sortie d’un associé.
C’est souvent à cette étape que les jeunes entreprises trébuchent.
Ici, au contraire, grâce à l’implication d’un entrepreneur expérimenté en gouvernance, la transition se fait sans perte de dynamique.
Résultat : le CA est multiplié par deux, à nouveau.
Ce type de trajectoire illustre bien une vérité simple, mais souvent négligée : la croissance n’est pas linéaire.
Elle est faite de crises de croissance, normales mais déstabilisantes,
et seuls des dispositifs d’accompagnement robustes permettent de les surmonter.
On ne passe pas à l’échelle par talent ou instinct.
On y parvient parce qu’on accepte de se faire challenger, de recruter meilleur que soi, de déléguer, de se faire coacher, de structurer son pilotage comme une entreprise mature…
tout en gardant la souplesse d’une startup.

En résumé :


les startups qui réussissent leur Série A ne sont pas celles qui cochent toutes les cases au départ,
mais celles qui savent apprendre vite, s’entourer et se transformer à temps.
Et pour cela, l’accompagnement joue un rôle clé.
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